La batterie gel a, depuis longtemps, eu le vent en poupe surtout auprès des inconditionnels de la conduite moto. Elle a gagné ses lettres de noblesse grâce à ses caractéristiques et ses performances dans les avions de voltige expérimentaux, dans les équipements marins ou encore dans les installations solaires ou éoliennes isolées qui requièrent des batteries supportant les recharges lentes et profondes et pouvant être installées dans n’importe quelle configuration.
Les caractéristiques de la batterie gel
Elle est assimilable à une évolution de la batterie au plomb conventionnelle. En effet, elle est composée, comme sa consoeur, de plaques de plomb et d’électrolyte formé d’une solution d’eau distillée et d’acide sulfurique. La seule différence est que de la silice est rajoutée à l’électrolyte pour que celui-ci forme une sorte de pâte. La batterie moto gel repose sur la recombinaison de gaz. Lors d’un dégazage, l’oxygène gazeux se trouvant sur les plaques positives de la batterie migre vers les plaques négatives. Suite à une réaction chimique au niveau de ces dernières, l’oxygène se combine avec l’hydrogène pour redevenir de l’eau. Le taux de recombinaison tourne aux alentours de 95% contre 30% seulement pour les batteries conventionnelles. De ce fait, il n’y a pas d’émission de gaz sauf dans les rares cas où le courant et la tension de charge sont trop élevés. A ce moment-là, le gaz est évacué via une soupape de sécurité. Dans l’optique d’améliorer la durée de vie de la batterie en cyclage profond, de l’acide phosphorique peut parfois être additionné à l’électrolyte gélifié.
Une batterie aux nombreuses qualités
Hautement plébiscitée dans le milieu de l’off-road, la batterie moto gel a trouvé son cercle de fans grâce à ses qualités peu communes. Elle est particulièrement résistante aux chocs et, étant donné que l’électrolyte est gélifié, elle peut être utilisée dans n’importe quelle position. L’un de ses avantages est que, contrairement à une batterie à électrolyte liquide, il n’y a quasiment pas de risque d’écoulement dans la mesure où la batterie venait à être fissurée. Hermétiquement scellées, les batteries gel limitent les émissions de gaz. Appartenant à la catégorie des batteries dites « sans entretien », elles sont affranchies de l’appoint périodique d’eau, contrairement aux batteries conventionnelles qui nécessitent une vérification périodique du niveau de l’électrolyte. De plus, elles supportent, dans la limite du raisonnable, les décharges à 100% sans que cela ne nuise à leur durée de vie ou à leur performance à condition qu’elles soient rechargées dans un délai moyennement court. A part cela, elles ont une durée de vie pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années, ce qui est tout à fait honorable si l’on considère que les batteries conventionnelles durent environ cinq ans. Avec un courant d’autodécharge dérisoire, la batterie moto gel est capable de rester fonctionnelle pendant plusieurs mois sans être rechargée.
Le revers de la médaille
Comme toute chose, la qualité a un prix. La batterie gel figure parmi les batteries les plus chères du marché. En effet, son prix est environ le double de celui des batteries conventionnelles. Outre son prix, elle est très sensible aux paramètres de charge qui, s’ils ne sont pas respectés rigoureusement, peut réduire énormément sa durée de vie. Le fait que la tension de charge varie avec la température peut ainsi compliquer son utilisation. Pour minimiser les risques de détérioration, elle a de ce fait besoin d’un chargeur et/ou régulateur spécifique disposant, bien que cela ne soit pas indispensable, d’une compensation en température. Enfin, présentant une résistance interne importante, les batteries gel réagissent mal à des vitesses de charge-décharge élevées d’où leur succès dans les installations utilisant les cellules photovoltaïques et l’énergie éolienne qui privilégient les recharges lentes.
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